グローバルな気候 全球气候 глобального климата
Réchauffement Climat du Monde et
conséquences sur la planete Terre
Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
Clima Global Global do Clima वैश्विक जलवायु küresel İklim المناخ العالمي
SPECIAL SUMMIT
ON CLIMATE CHANGE..2016 Copenhague2009,Cancun 2010,Durban 2011,Qatar 2012,Rio+20,Paris 2015,Marrakech2016..
Climat Mondial sur Terre World Climate Change Clima globale Climate
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Dama Driss ,Master en technologies
CONFERENCE MONDIALE-CLIMAT,MARRAKECH 2016
MONDE.Cop22.nov.Maroc,Marrakech sous les projecteurs
Fin du premier sommet mondial sur les changements climatiques,aprés le dernier Accord Paris 2015,ce sera la premiere lancée vers la mise en application du protocol de Paris2015..qui devrait s'appliquer de2020 a 2050.
jusqu'au17nov,COP22
: un total de 760 000 publications sur Twitter
La COP22, qui se
tient depuis le 7 novembre à Marrakech, a généré un total de 760 000
publications sur Twitter :Il s’agit de plus 214 000 tweets, plus de 537
000 retweets et plus de 9 000 commentaires.Et par répartition géographique, les
Etats-Unis arrivent largement en tête, avec 21% des publications, devant le
Royaume Uni et la France (8%), le Canada (4%) l’Espagne, le Maroc et
l’Australie (3%) et l’Allemagne (2%).
réf.Infomédiaire-17nov,2016,article
MAROC.La COP22 a tiré sa reverence,Les représentants de la COP22 se
sont donné rendez-vous dans un an à Bonn fin2017..avec Fidji
111 Pays ont ratifié
l'Accord de Paris à ce jour 18nov.2016(y compris le
japon,Australie,Royaume-unis..)
La Proclamation de
Marrakech vient clore la COP22. Du 7 au 18 novembre 2016, la Conférence des
Parties organisée par l'ONU sur le changement climatique a permis d'avancer, un
peu, sur la question. Les représentants de 190 pays après de nombreuses
négociations, perturbées par l'élection de Donald Trump et ses déclarations
sceptiques sur le sujet, ont confirmé l'objectif de mobilisation de 100 mrds$
par an... déjà défini à Paris en décembre 2015 lors de la COP21.
Seule avancée notable
dans la cité marocaine, les mesures de l'accord de Paris (entré en vigueur le 4
novembre 2016), et notamment le respect de la clause visant à contenir
"bien en dessous des 2%" la hausse du thermomètre mondial, devrait
être appliquées en 2018 au lieu de 2020. Un gain de deux ans justifié dès les
premiers mots de la proclamation : "Nous, chefs d'Etat, de gouvernement et
délégations réunis à Marrakech.... appelons à accroître l'ambition et à
renforcer notre coopération".
L'accélération du
calendrier montre la"priorité urgente" et la "dynamique
irréversible" en faveur du combat contre le réchauffement climatique comme
l'indique le texte de clôture.
La COP22 appelle à
"un engagement politique des plus fermes afin de lutter contre les
changements climatiques" et à "une solidarité plus forte avec les
pays les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques". Les
signataires de la Proclamation de Marrakech s'engagent à "augmenter le
montant, les versements et l'accès aux financements pour des projets
climatiques".
La COP23 sera confiée
aux Fidji mais se déroulera à Bonn en Allemagne du 6 au 17 novembre 2017,au
siège du secrétariat de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les
changements climatiques.
voir,Lire la
proclamation de Marrakech
Marrakech au Maroc.COP 22 : Analyse-Synthese-ref-JN-Ouest.France
« des
promesses malgré Trump,Une trajectoire pour 2050 »
La conférence
internationale sur le climat s'achève à Marrakech. Si les avancées concrètes
sont maigres, les Etats ont au moins confirmé leur engagement dans la lutte
contre le réchauffement malgré l'élection surprise de Donald Trump
La 22e conférence
annuelle des Etats signataires de la convention cadre des Nations-Unies sur les
changements climatiques (COP 22) prend fin ce vendredi 18 novembre à Marrakech,
au Maroc. L'élection de Donald Trump, négationniste notoire sur les questions
climatiques, aura bousculé les débats. Bilan.
Tout le monde derrière l'Accord de Paris
Une fois la passation
de pouvoir avec Barack Obama effectuée, les Etats-Unis seront le seul pays au
monde dirigé par un homme, Donald Trump, pour qui le réchauffement climatique
est "un canular". Problème, il s'agit du deuxième émetteur mondial de
gaz à effet de serre avec 15% du total. Un pays dont le partenariat avec la
Chine a permis ces deux dernières années de sortir la négociation planétaire de
l'enlisement qui la guettait. Aussi le coup a-t-il été rude pour les quelque
190 délégations présentes à Marrakech le 9 novembre au matin.
La probable remise en
cause des engagements américains aurait pu être le prétexte à une sorte de
débandade généralisée. Ce n'est pas le scénario qui a prévalu. Désormais
ratifié par 111 pays (la Grande-Bretagne est le dernier en date) qui
représentent plus des trois quarts des rejets de gaz à effet de serre, l'Accord
de Paris adopté à la clôture de la COP 21 est entré en vigueur le 4 novembre.
Personne ne l'a remis en cause, pas même l'Arabie Saoudite, historiquement
hostile à une transition qui condamnerait ses réserves d'or noir. L'Accord de
Paris, qui doit limiter le réchauffement à 2°C (voire 1,5°C) depuis le début de
l'ère industrielle, s'appliquera bien à partir de 2020.
2. Vers des efforts
plus rapides
"Nous appelons à
davantage d'action climatique et d'appui bien avant 2020"
La date de 2020 n'a
pas été posée par hasard. Elle coïncide avec la fin des engagements de
limitation des émissions de gaz à effet de serre qui procèdent du Protocole de
Kyoto, le seul traité international qui porte sur les enjeux climatiques. Il
est entré en vigueur en 2005 mais ses effets sont restés très limités du fait
de la non-ratification par les Etats-Unis et de son périmètre d'application
restreint : seuls les pays développés devaient faire des efforts, pas les pays
émergents comme la Chine, aujourd'hui le premier émetteur mondial.
Par la
"proclamation de Marrakech", les Etats ont fait montre de leur
volonté d'avancer le calendrier. "Nous appelons à davantage d'action
climatique et d'appui bien avant 2020", indique ce texte adopté jeudi 18
novembre à l'unanimité des 196 parties. L'objectif consiste à s'entendre sur
des règles communes de mise en oeuvre de l'Accord de Paris dès 2018.
3. Une trajectoire
pour 2050
L'Accord de Paris
s'accompagne de "contributions nationales". Sur la base du
volontariat, chacun des Etats signataires s'était engagé lors de la COP 21 à
réduire ses émissions de gaz à effet de serre : qui en 2025 ? qui en 2030 ?
L'Europe des 28 table par exemple sur une baisse de 40% de ses émissions en
2030 par rapport à 1990. Pour essentielles qu'elles sont, ces promesses restent
très insuffisantes pour "caler" l'évolution du climat au fil du
siècle, car elles ne disent rien sur les quantités de carbone qui pourraient
être envoyées dans l'atmosphère après 2030.
La COP 22 a permis
d'avancer sur ce chantier par le lancement d'une "plate-forme des
stratégies 2050" qui réunit 22 Etats mais également 15 grandes villes, 17
régions et 196 entreprises. L'Allemagne a fait sensation en dévoilant un plan
qui consiste à baisser ses émissions dans une fourchette de 80% à 95% en 2050
par rapport à 1990. Les Etats-Unis ont profité des derniers feux de la
mandature Obama pour lui emboîter le pas : -80% en 2050 par rapport à 2005.
Pour louables qu'elles sont, ces promesses ne mangent pas de pain. Elles
masquent en fait l'absence d'efforts aussi immédiats qu'indispensables pour
abaisser drastiquement le niveau des émissions dans les années qui viennent.
4. Le point dur des
financements
Comme d'habitude, tout
le monde est à peu près d'accord sur le principe : les pays riches mettront à
disposition des pays pauvres 100 milliards de dollars par an (93 milliards
d'euros) d'ici 2020. Selon l'OCDE (Organisation de coopération et de
développement économique), on n'est pas loin du compte. Son expertise rendue
publique le mois dernier estime les financements à la fois publics et privés en
provenance des pays développés dans une fourchette de 72,5 milliards à 125
milliards d'euros.
Tout autant que le
montant, c'est l'utilisation de cette manne qui fait débat. Les pays riches
souhaitent qu'elle serve en priorité à lutter contre le réchauffement,
c'est-à-dire à le prévenir. Les pays pauvres, déjà confrontés aux dérèglements
climatiques, exigent au contraire de bénéficier de financements pour des
actions d'adaptation au réchauffement (des digues pour parer à la montée des
eaux, par exemple). Pour l'heure, 20% seulement des fonds y sont consacrés.
Très insuffisant pour les pays africains comme pour les Etats insulaires.
5. Le prix du carbone
aux abonnés absents
Pour parvenir à
limiter le réchauffement sous la barre des 2°C, il y a des sujets
incontournables. Le prix à donner au carbone - c'est-à-dire à la pollution
rejetée dans l'atmosphère - par exemple. Tant que cette pollution ne sera pas
taxée, il n'y aucune raison pour que le monde se détourne des énergies fossiles
qui en sont la cause. Force est de constater que les grands-messes des COP
n'amorcent rien de concret sur le sujet. Il avait été timidement abordé lors de
la COP 21 à Paris, via des forums hors du cercle de la négociation stricto
sensu. Marrakech n'accouche pas de conclusions plus saignantes. Les initiatives
vertueuses restent régionales (Chine, Europe, une partie des Etats du Canada et
des Etats-Unis), sans coordination à l'échelle planétaire.
Autre sujet qui
fâche, les subventions et les aides publiques aux énergies fossiles continuent
à les doter d'avantages compétitifs qui interdisent toute transition du modèle
économique dominant. Sur les lignes domestiques françaises, le kérosène des
avions commerciaux demeure le seul carburant non taxé, ce qui minore le prix du
billet au détriment du train qui roule à l'électricité. Les exemples de ce type
sont légion dans le monde. Selon l'OCDE, les 34 pays les plus puissants
économiquement contribuent massivement à l'usage des énergies fossiles : de 142
à 178 milliards d'euros d'aides publiques par an entre 2010 et 2014. Dans ce
contexte, on peut toujours continuer à blablater sur le climat, la tendance au
réchauffement ne s'inversera pas.
L'inconnue américaine
Pour l'heure, Donald
Trump se tait
Durant sa campagne,
Donald Trump a promis qu'il détruirait l'Accord de Paris. Il peut retirer la
signature des Etats-Unis dans un délai de quatre ans. De manière plus rapide,
il peut aussi dénoncer la participation américaine à la convention-cadre des
Nations-Unies sur les changements climatiques, ce qui éjecterait la plus grande
puissance mondiale du dispositif dans un délai d'un an. Pour l'heure, le
nouveau président se tait. Mais il n'y a aucune raison de penser qu'il se
rangera à la raison et à la connaissance scientifique..
Climat:
Hollande célèbre l'entrée en vigueur de l'accord de Paris..Article-click-ici
Usa-J.Kerry ,en Grande
reserve Marine Arctique,click-iciMONDE.ANALYSE
La COP 22 à Marrakech, un nouveau souffle pour le climat en Afrique
Le Maroc s’est engagé, lors de la COP 21 en 2015, à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 32 % d’ici à 2030.
Afrique-Nord,MAROC.
Sous le soleil
de Marrakech, la COP22 a dans l'ensemble tenu ses promesses
Bien que plombée au
départ par l’élection du climato-sceptique Donald Trump à la présidence des
Etats-Unis, la COP22 qui s’est tenue à Marrakech du 7 au 18 novembre a dans
l’ensemble confirmé les espoirs nés de l’Accord de Paris signé en décembre
2015. Si l’objectif de maintenir à moins de 2 degrés le réchauffement
climatique d’ici à la fin du siècle est encore très loin d’être acquis, la
prise de conscience des pays est pratiquement universelle.
DIAPORAMA : LA COP22
EN 22 PHOTOS+analyse,réf. RFI , 18-11-2016 ,article
Afrique-Nord,MAROC.COP22 : la "Proclamation" finale de Marrakech
réaffirme l'objectif des 100 milliards de dollars par an de financements
Les 197 parties à la
COP22 ont publié une déclaration finale le jeudi 17 novembre et réaffirmé,
malgré les doutes nés aux Etats-Unis, "l'élan extraordinaire en matière de
lutte contre les changements climatiques et l'objectif des 100 milliards de
dollars par an de financement." La COP23 se déroulera sous présidence des
Iles Fidji mais physiquement à Bonn en Allemagne.
La COP22, à Marrakech
c'est déjà fini. Elle n'aura pas été marquée par de grandes avancées, notamment
en terme de financements, ni même de contrôle des objectifs nationaux (NDC)
mais s'inscrit dans la continuité de l'Accord de Paris et de ses mises en œuvre
techniques. Avec une incertitude de taille, l'attitude future des États-Unis
quant à leur maintien dans le processus après l'élection de Donald Trump.
"Nous avons
assisté à un élan extraordinaire en matière de lutte contre les changements
climatiques, partout dans le monde, ainsi que dans de nombreux fora
multilatéraux. Cet élan est irréversible — il est guidé non seulement par les
gouvernements, mais également par la science, par le monde des entreprises
ainsi que par une action mondiale de tous types et à tous niveaux",
martèle le texte.
Mais la participation
internationale à Marrakech au niveau des chefs d'État aura été décevante. Du
côté des leaders des pays industrialisés, hormis François Hollande ou Mariano
Rajoy, bien peu se sont pressés à Marrakech mardi.
La
"Proclamation" finale des chefs d'État et de gouvernement au nom des
197 parties a été adoptée ce jeudi 17 novembre en fin d'après midi (voir
document complet ci dessous)..
"Les pays
développés Parties, réaffirmons notre objectif de mobiliser 100 milliards de
dollars américains", indique notamment celle-ci. Mais à priori, le
fléchage n'est pas encore au rendez-vous et le volet adaptation serait à ce
stade de l'ordre de 20 milliards de dollars, un doublement. Ce qui est pourtant
considéré comme insuffisant par les pays du Sud.
Les plus optimistes
prévoient que les dispositifs de l'Accord de Paris s'appliquent dès 2018 et non
2020, même si en fait rien n'est acqui à ce propos. Du pain sur la planche pour
la prochaine grande messe du climat.
La COP23 devait se
dérouler en 2017 en Asie. La présidence, a indiqué le Maroc ce vendredi, a été
finalement été confiée aux iles Fidji tou en se se déroulant physiquement à
Bonn en Allemagne, siège du secrétariat de la Convention-Cadre des Nations
Unies sur les changements climatiques.
Retrouver le texte
complet ci dessous.
réf.usinenouvelle,LE
18/11/2016 ,article
Lire la proclamation
de Marrakech ,article
SOMMET AFRICAIN
DE L’ACTION : 50 PAYS DU CONTINENT
S’UNISSENT POUR LE CLIMAT
Le premier Sommet
africain de l’action, tenu en marge de la COP22 à l’initiative du Maroc, a
débouché sur une Déclaration commune de 50 pays africains pour relever les
défis du changement climatique.
C’est un pas de géant
que l’Afrique vient de franchir! Mercredi 16 novembre à Marrakech, une
cinquantaine de pays du continent ont répondu à l’appel du roi Mohammed VI pour
le premier Sommet africain de l’action. Cet important rendez-vous qui a
mobilisé plusieurs chefs d’État du continent, vise à unifier la voix de
l’Afrique afin d’apporter des réponses concrètes au phénomène du changement
climatique. Il s’est tenu dans le cadre de la COP22, organisée du 7 au 18
novembre. Lors de ce sommet, la France,
les États-Unis, la Chine, le Japon, l’Inde ont été de la partie, ainsi que le
Conseil de coopération du Golfe (CCG), l’Union européenne, l’ONU, de même que
la Banque mondiale et la Banque africaine de développement.
Engagement marocain
Dans son discours
d’ouverture, le roi Mohammed VI a réaffirmé la ferme volonté du Maroc et son
engagement à partager son expérience avec le reste du continent, mais aussi à
être le porte-parole de l’Afrique sur le plan international. «Je voudrais vous
assurer que mon pays entreprendra toutes les actions nécessaires, et ne
ménagera aucun effort, afin de faire entendre la voix de l'Afrique, dans les
négociations formelles, ainsi que dans la mise en œuvre de l’Agenda global pour
l’action climatique», a assuré le souverain en conclusion de son allocution.
Cette proposition a été bien accueillie par les chefs d’État présents, qui ont
tour à tour pris la parole pour saluer les avancées du royaume dans plusieurs
domaines ces dernières années, et formulé leur volonté de profiter de
l’expérience marocaine. Le président la République du Congo, Denis Sassou
Nguessou, a ainsi mis en avant l’initiative d’un Fonds bleu en faveur des 11
pays du bassin du fleuve du Congo. Pour sa part, le chef d’État du Niger,
Mahamadou Issoufou a fait un plaidoyer en faveur du lac Tchad : «J’en appelle à
Sa Majesté le roi du Maroc pour que les pays africains puissent bénéficier de
la riche expérience marocaine, notamment les pays riverains du lac Tchad».
Efforts africains
En dehors de ces attentes
exprimées par certains dirigeants africains, d’autres présidents ont mis en
avant les efforts de leurs pays dans le renforcement des énergies
renouvelables. C’est le cas du président sénégalais, Macky Sall, qui a fait
savoir que le Sénégal s’est lancé dans l'objectif de porter à 30% la part des
énergies renouvelables dans son mix énergétique. «Nous attendons de nos
partenaires qu’ils nous soutiennent pour le progrès des énergies renouvelables
dans nos pays», a déclaré le président Sall, qui a assuré la conduite des
débats à la demande du roi Mohammed VI. À la suite des interventions des
présidents africains, la Déclaration de Marrakech de ce premier Sommet africain
a été adoptée et lue devant les partenaires internationaux, en présence du
président français François Hollande et du Secrétaire général de l’ONU Ban
Ki-Moon.
Feuille de route
africaine pour l’environnement
La déclaration
adoptée à Marrakech par les chefs d’État africains approuve les initiatives
lancées récemment en faveur du climat. Parmi elle, l’initiative lancée par le
Maroc pour l’Adaptation de l’agriculture africaine (Triple A). De même, les
pays du continent s’engagent à soutenir l’Initiative africaine pour
l’adaptation (IAA), l’initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et
le Sahel (GMVSS), l’initiative pour la Sécurité, la stabilité et la
soutenabilité africaine (SSS), l’initiative pour la Résilience rurale (R4) et
celle pour les forêts dans la région Méditerranée et du Sahel (AFMS). En plus,
les présidents africains ont décidé d’y inclure l’initiative pour un Fonds
bleu, en faveur des pays du bassin du Congo. Sur un autre volet, notamment
énergétique, plusieurs actions seront également menées. Concrètement, les
efforts africains autour du climat concerneront davantage ces initiatives à
travers la coopération, la négociation et la mobilisation de financements. La
Déclaration de Marrakech sera discutée au niveau de l’Union africaine.
réf.le
17/11/2016,JN.leseco,suite,article1
MARRAKECH-2016
Les ONG globalement déçues
par la COP22
Les associations ont
rappelé les gouvernements à leur responsabilité vendredi 18 novembre, dernier
jour de la COP22 de Marrakech.
Pour les ONG, les «
beaux discours » prononcés à la COP22 – notamment par le président de la
République François Hollande – doivent se traduire par des actions concrètes en
France et en Europe. ZOOM
Les ONG
environnementales se sont dites globalement déçues vendredi 18 novembre, au
dernier jour de la COP22 de Marrakech. « Les États développés sont arrivés les
mains vides », déplore Armelle Le Comte, de l’association Oxfam, qui attendait
notamment des assurances sur l’augmentation des fonds destinés aux mesures
d’adaptation au changement climatique dans les pays en développement.
« Pour le moment, ces
fonds ne représenteront que 20 % des 100 milliards promis chaque année à partir
de 2020 par les pays développés, souligne Armelle Le Comte. Nous sommes loin
des 50 % attendus par les pays en développement ». La négociation sur ce point
n’était pas censée se conclure à Marrakech mais les ONG espéraient des annonces
unilatérales de chefs d’État ou de ministres présents à la COP22.
Si les entreprises
investissent dans le secteur des énergies vertes, « les États doivent rester
les garants du cadre d’action contre le changement climatique », a ainsi relevé
Denis Voisin, porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot.
Pour les ONG, les «
beaux discours » prononcés à la COP22 – notamment par le président de la
République François Hollande – doivent se traduire par des actions concrètes en
France et en Europe.
MONDE.De la COP21 à la COP22, les grandes entreprises
continuent à peser lourdement sur les négociations climatiques
Tout comme la COP21
il y a un an à Paris, la 22e Conférence internationale sur le climat sur le
point de s’achever au Maroc aura été marquée par le poids des multinationales
et de leurs « solutions ». Cette présence et les débats qu’elle suscite
révèlent les différences de fond et les points aveugles qui persistent derrière
le consensus apparent de l’Accord de Paris. Agriculture, finance verte,
business des renouvelables, influence des industries fossiles... : tour
d’horizon des controverses sur le rôle des multinationales dans la COP22.
La 22e Conférence
internationale sur le climat s’achève à Marrakech. Moins médiatisée que la
COP21, elle constitue un premier rendez-vous crucial pour donner corps à
l’Accord international sur le climat signé à Paris un an plus tôt. Si les
objectifs affichés par la communauté internationale sont relativement clairs et
consensuels – maintenir le réchauffement global des températures sous la barre
des 2ºC et si possible de 1,5ºC –, les moyens de les atteindre le sont beaucoup
moins.
À l’occasion de la
COP21, l’Observatoire des multinationales avait mis en lumière la place
importante et souvent problématique des multinationales au sein de la
conférence (voir en particulier nos enquêtes sur le salon Solutions COP21, le
lobbying autour de la COP et les véritables politiques climatiques des
entreprises françaises). Cette année encore, les grandes entreprises sont très
présentes à Marrakech. Y compris les multinationales françaises, dont dépend en
partie l’économie marocaine, qui considèrent le royaume chérifien comme un
tremplin vers le reste de l’Afrique.
Derrière le consensus
apparent
La signature de
l’Accord de Paris a marqué le point d’orgue d’un mouvement sans précédent en
faveur du climat, avec des effets indéniablement positifs : l’essor sans
précédent des énergies renouvelables, la remise en cause du charbon et des
autres énergies fossiles. Reste la face sombre. Le rôle privilégié accordé aux
mécanismes de marché et au secteur privé, plutôt qu’aux pouvoirs publics, aux
citoyens et à la régulation, pose question. Comme la promotion de technologies
(agrocarburants, capture-séquestration du carbone, agriculture
climato-intelligente, compensation carbone...) qualifiées de « fausses
solutions » par la société civile. Leurs bénéfices pour le climat sont
extrêmement douteux. Ces technologies vont souvent de pair avec un contrôle
accru des intérêts économiques sur les ressources naturelles (terres, forêts),
notamment dans les pays du Sud. Autant de sujets qui sont au cœur de la COP22
de Marrakech, et qui pourraient miner d’avance toute chance d’atteindre les
objectifs fixés à Paris.
L’« élan »
cristallisé par l’Accord de Paris n’est pas non plus à l’abri de reculs.
L’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis vient le rappeler. La
bataille se joue également au sein de l’Union européenne – désormais plus
intéressée à promouvoir le gaz que les renouvelables – et des Nations-unies
elles-mêmes. Le blocage politique créé par l’élection de Donald Trump pourrait
même renforcer la position des multinationales et de tous ceux qui pensent
qu’elles sont les seules à détenir les solutions à la crise climatique. Le
secrétaire d’État américain John Kerry a ainsi déclaré – après que 360
multinationales américaines aient solennellement demandé au nouveau président
élu de ne pas remettre en cause l’Accord de Paris – que les « forces de marché
» suffiraient à garantir la continuité de la lutte contre le changement
climatique malgré Donald Trump...
La question de la
place des grandes entreprises et des intérêts privés prend un relief
particulier du fait que le pays hôte est le Maroc. Principal exportateur
mondial de phosphates, l’État marocain entretient des liens étroits avec
l’agriculture industrielle. La holding de la famille royale marocaine est aussi
un acteur majeur de l’énergie dans le pays, et prévoit d’étendre ses activités
dans le reste de l’Afrique. La mort récente d’un jeune pêcheur, broyé par une
benne à ordures suite à une dispute avec la police, a entraîné des
manifestations dans tout le pays, qui mettent en lumière les carences
démocratiques du régime. Une manière de rappeler que la question du climat est
aussi une question de justice et d’inégalités. Le poids des multinationales sur
la politique climatique internationale doit aussi se juger à cette aune.
Tour d’horizon de
quelques lignes de front de cette bataille qui se joue à plusieurs niveaux dans
le cadre de la COP22 et au-delà.
- L’agriculture
africaine, ligne de front climatique
- Le secteur de l’eau
lorgne sur la manne de la finance verte
- Engie, partenaire
commercial de la royauté marocaine
- Quand les géants
des énergies fossiles participent aux négociations
- Union européenne :
le gaz aux dépens des renouvelables
- Doutes sur la
finance verte
réf.multinationales.org,18
NOVEMBRE 2016 PAR OLIVIER PETITJEAN
Article-long,riche&complet,suite-article
MONDE.ACTU MAROC,COP22,
L'Union maghrébine des employeurs lance sa déclaration
sur le climat
Les patronats du
Maghreb ont signé ce matin à Marrakech, une déclaration sur le climat, dans le
cadre de l’Union Maghrébine des Employeurs, en marge de la Cop22.
Créée le 17 février
2007 à Marrakech, l’Union maghrébine des employeurs (UME) a profité, ce matin,
de la tenue de la COP22, pour renouveler son plaidoyer auprès des États pour
l’intégration régionale des marchés marocain, algérien, tunisien, mauritanien
et libyen. Soutenus financièrement par Danish Industrie, le patronat danois,
les représentants de chaque patronat national ont signé, mercredi 16 novembre,
une "Déclaration maghrébine sur le climat".
Les patronats n’ont
pris aucun engagement de réduction des émissions de gaz à effet de serre du
secteur privé maghrébin, ou d’adaptation. Par contre, ils prévoient
d’accompagner les entreprises qui voudront réaliser leur bilan carbone.
"Demain, il est
certain que des référentiels vont être fixés, et ceux qui ne les respecteront
pas vont s’exclure d’eux-mêmes du marché", veut croire Zakiya Sekkat,
présidente du Comité de suivi de l’Union maghrébine des employeurs.
Pour le reste, les
organisations patronales se limiteront à faire l’information et la
sensibilisation auprès des entreprises sur les transferts de technologies,
l’accès aux financements verts…
Elles prévoient ainsi
la mise en place d’un comité climat au sein de l’UME et la réalisation d’un
salon maghrébin annuel de l’efficacité énergétique et des énergies
renouvelables.
"Il faut avoir
conscience que tous les pays du Maghreb font face aux mêmes défis, conséquences
des changements climatiques. 85% de leur territoire est touché par les changements
climatiques", a insisté Zakiya Sekkat.
La Confédération
générale des entreprises du Maroc (CGEM), la Confédération nationale du
patronat algérien (CNPA), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de
l'artisanat (UTICA) et l'Union nationale du patronat mauritanien (UNPM)
souhaitent également la création d’un fonds pour le climat par la Banque
maghrébine d'investissement et de commerce extérieur (BMICE).
MARRAKECH-2016 .INTERNATIONAL CLIMATE SUMMIT
Jonathan Pershing, négociateur en chef américain:
"Une COP22 réussie à l’intérieur et à l’extérieur"
Le négociateur en
chef de Washington pour le climat, Jonathan Pershing, a lié le succès de la
COP22 à celui des résultats obtenus à Paris il y a une année, martelant que «la
lutte contre le climat n’est pas celle d’un pays mais un travail collectif».
Tout en servant à
repousser les craintes d’un changement de politique par Donald Trump, cette
position rappelle que le travail de lutte contre le réchauffement sera
collectif. Du côté des émissions de carbone tout de même, les seuls USA, Chine,
Russie, Inde et Europe accaparent plus de 50% du total.
Le réchauffement est
une “business opportunity“
Pour cette conférence
de presse, tenue ce jeudi en clôture de la COP22, J. Pershing a expliqué que
"la phase actuelle de lutte contre le réchauffement climatique représente
des opportunités d’affaires et un moment de responsabilité".
Interrogé par une
journaliste américaine sur le fait de savoir si la future administration Trump
renoncera à dénoncer l’Accord de Paris pour ne pas laisser la Chine en tant que
leader du mouvement anti-réchauffement et détenir ainsi "un avantage
compétitif sur le plan international et du soft power", Pershing n’a pas
semblé trouver l’argument pertinent. Il a refusé plusieurs fois ce jeudi
après-midi à Marrakech de se prononcer sur ce qui pourrait être ou pas la
politique environnementale et climatique de la future administration. "Ne
spéculez pas sur la future administration, a-t-il indiqué; elle n’existe pas,
elle n’est pas formée".
Dans un pays où le
chef de l’Etat ne détient pas tous les pouvoirs, avec de nombreux
contre-pouvoirs qui coexistent, la culture du compromis est impérative pour
survivre politiquement. On apprenait
ainsi ce jeudi matin qu’à Washington, les élus démocrates travaillent à se rapprocher,
voire à s’aligner sur Trump sur de nombreux dossiers, une stratégie qualifiée
de "surprenante" en Une du New York Times de ce jeudi.
Pershing a insisté
sur le fait que "la COP, ce ne sont pas juste des négociations, mais aussi
des initiatives". Il a cité le développement des émissions obligataires
vertes, de la finance qui commence à basculer vers les investissements
durables, la politique dynamique et innovante des fonds de pensions nordiques
ou le développement des alliances technologiques ou pour le solaire.
“La proclamation de
Marrakech trace la feuille de route pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris“
réf.JN.medias24 17
novembre 2016,article
Dama Driss ,Master en technologies
Maroc.COP22 : après une
semaine de négociations, nouvelle étape avec l'arrivée des chefs d'États
En cette deuxième
semaine de COP22, le Maroc a accueillit une quarantaine de chefs d’États et une
trentaine de chefs de gouvernements à Marrakech pour aborder "le segment
haut niveau" qui permettra de dire si les négociations vont accoucher
d'une "COP de l'action".
Un bilan à
mi-parcours positif dixit Salaheddine Mezouar, président de la COP22.
"Bonne nouvelle ! 105 Parties ont ratifié l'Accord de Paris à ce jour et
nous encourageons les autres à faire de même [109 selon les derniers
pointages]", a-t-il annoncé samedi lors d'une conférence de presse avec la
secrétaire exécutive de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les
changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa faisant un bilan à
mi-chemin de la Conférence des Nations unies sur le climat, à Marrakech. Mais
sans évoquer vraiment les sujets "durs" comme les 100 milliards de
dollars par an de financements attendus par les pays du sud.
À partir de ce mardi,
les concertations se tiendront sur le "segment haut-niveau" en
présence d'une quarantaine de chefs d'États dont François Hollande et le roi du
Maroc ainsi qu'une trentaine de chefs de gouvernement pour placer la partie supérieure
de l'édifice climatique avec la présence de Ban Ki-moon, secrétaire général de
l'ONU. Doivent être notamment présents Michelle Bachelet pour le Chili,
l'américain John Kerry et une pleide de dirigeant africain dont l'Egyptien
Abdel Fattah al-Sissi mais aussi le président soudanais Omar El-Béchir
recherché par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre au Darfour.
Au total 180
responsables de haut niveau, chef d'Etat et de gouvernement ou ministres seront
présents à Marrakech.
Ban Ki-moon, qui a eu
ces derniers mois des relations tendues avec le Maroc à propos du Sahara
occidental a loué l'organisaiton marocaine de la COP22 et appellé à
"éliminer" les subventions aux énergies fossiles" et à
"tous les pays à augmenter leurs engagements nationaux pour lutter contre
le changement climatique".
Pour accélérer la
mise en oeuvre de l’Accord de Paris, Salaheddine Mezouar a précisé que la
présidence avait soumis l'Appel de Marrakech destiné à accélérer la dynamique
de l'Action climatique à toutes les Parties.
Les fondations posées
par les négociateurs des différentes délégations nationales ont abouti à un
"draft", une version préliminaire des conclusions de la première
conférence des parties à l’Accord de Paris (voir le document en anglais
ci-dessous). Un document sans grand relief.
"D’importantes
avancées ont été accomplies sur la majorité des thématiques lors de la première
semaine des négociations de la COP22’’ a néanmoins moins déclaré Salaheddine
Mezouar au coté de Patricia Espinosa.
Les deux
représentants ont salué le rythme des ratifications de l’Accord de Paris au
nombre de 105 parties à ce jour dont les Etats-Unis, l'UE, l'Inde, le Japon,
l'Australie récemment ainsi que 90 pays qui ont déclaré des contributions
formelles. Manque notamment à l'appel, parmi les grands émetters, la Russie.
La secrétaire
exécutive de la CCNUCC a salué également les avancées réalisées pendant la
première semaine de la Conférence durant laquelle la COP22 a présenté de
nombreuses mesures climatiques initiées par des organismes non étatiques, et
démontré une forteimplication de la jeunesse mondiale à Marrakech.
Retrouver le texte
complet ci dessous.
réf.usinenouvelle,LE
18/11/2016 ,article
MONDE.L’agro-industrie profite de la COP22 pour vendre ses
solutions à l’Afrique
À l’occasion de la
COP22, le Maroc défend une « initiative » pour permettre à l’agriculture
africaine de faire face au changement climatique. Louable a priori, cette intention
agrège en fait les intérêts de groupes agro-industriels et ceux de l’industrie
marocaine du phosphate, pour un résultat incompatible avec la réduction des
émissions de gaz à effet de serre.
Cette année dans les
discussions climat, c’est la couleur verte qui aura dominé. Vert comme l’étoile
sur le drapeau du Maroc, le pays qui accueille cette année les discussions
onusiennes de la COP22 sur le climat. Elles se termineront ce vendredi 18
novembre, après deux semaines de négociations. Vert, aussi, comme la couleur
des prairies et champs fertiles. C’est ce que souhaitait dès septembre 2016 le
ministre marocain de l’Agriculture, Aziz Akhannouche. « La COP22 devra être une
COP de l’agriculture eu égard à son rôle dans la sécurité alimentaire et
l’adaptation aux changements climatiques », avait-il déclaré devant un parterre
de journalistes africains.
La grande réunion
annuelle du climat a donc été l’occasion pour le Maroc de mettre en avant son «
Initiative AAA », ou initiative pour l’Adaptation de l’agriculture africaine
aux changements climatiques. En effet, l’enjeu est crucial. « Les deux tiers
des terres arables africaines pourraient être perdus d’ici à 2025 à cause du
changement climatique », « la baisse des rendements agricoles pourrait
atteindre 20 % en 2025 », alors même que, sur le continent, la « population est
appelée à doubler d’ici à 2050 », détaille le document de présentation du
projet. 27 pays africains ont accepté de le porter.
Parmi les
partenaires, le secteur privé est bien présent. Avril, groupe français leader
de l’agro-industrie fait partie des
soutiens. Tout comme Livelyhoods, un fonds d’aide au développement financé
entre autres par Danone, Schneider Electric, le Crédit Agricole, Michelin, ou
encore Veolia. Et encore la Fondation OCP (Office chérifien du Maroc) — l’OCP
Groupe est l’entreprise qui gère l’exploitation du phosphate dans le pays, un
composant essentiel des engrais chimiques.
Le PDG de Danone,
Emanuel Faber, était d’ailleurs présent à la conférence de présentation
mercredi 16 novembre dernier, aux côtés du ministre marocain de l’Agriculture,
du ministre français Stéphane Le Foll, et du directeur général de la FAO
(l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture). «
C’est inquiétant de voir un secteur privé aussi présent alors qu’il y a très
peu de représentants des paysans les plus vulnérables », estime Anne-Laure
Sablé, chargée de mission au CCFD-Terre solidaire. Elle a assisté à la
conférence, et relevé qu’une quarantaine d’autres portaient sur le sujet de l’agriculture
pendant la COP. « Pourtant, les négociations officielles sur l’agriculture sont
bloquées, les États ont décidé de les reporter en 2017. Et le ministre de
l’Agriculture du Maroc n’en a pas dit un mot. Il ne parle que de l’initiative
AAA : les discussions sur l’agriculture ne sont vraiment traitées que dans les
partenariats public-privé ! »
« Ces gros acteurs
privés se déclarent porteurs de solutions alors qu’ils contribuent au
changement climatique »
Les conséquences
pourraient être très concrètes, car l’initiative pourrait ainsi capter des
fonds destinés à la lutte contre le changement climatique. C’est même très
officiellement son principal objectif. Pour se financer, elle vise les fonds
promis par les pays développés aux pays en voie de développement pour faire
face au changement climatique. Sur 100 milliards par an à partir de 2020, elle
compte en capter 30 %.
« La moyenne de
consommation d’engrais en Afrique est seulement de 10 kg par hectare contre une
moyenne de 100 kg dans le monde »
« Dans les couloirs
de la COP, le ministre de l’Agriculture marocain, Aziz Akhannouch, multiplie
les rencontres avec les bailleurs de fonds », décrivait le journal Jeune
Afrique dans un article du 15 novembre.
Des sommes pour
lesquelles le Maroc a déjà une idée très précise de la façon dont elles
pourraient être utilisées. L’un des partenaires les plus présents de
l’Initiative AAA est l’Office chérifien des phosphates (Groupe OCP), contrôlé
par l’État marocain. Le Maroc détient les plus grandes réserves mondiales de
phosphate, un ingrédient important des engrais agricoles. C’est le deuxième
producteur mondial de cette matière première, dont la consommation augmente
chaque année. Et pour se développer, le groupe OCP vise l’Afrique. Il a créé en
février dernier une filiale dédiée au continent, OCP Africa, et inauguré une
usine d’engrais appelée l’« Africa Fertilizer Complex ». « OCP Africa va lancer
la création d’un réseau de filiales dans 15 pays d’Afrique, tant à l’ouest qu’à
l’est du continent. Dans chacun de ses pays, ces filiales vont s’atteler à
développer le marché des engrais, qui reste souvent balbutiant. La moyenne de
consommation d’engrais en Afrique est seulement de 10 kg par hectare contre une
moyenne de 100 kg dans le monde », explique un article d’Usine nouvelle.
L’initiative AAA
semble parfaitement en accord avec cet objectif..
réf.reporterre,18 novembre 2016 ,article
"Déclaration de Marrakech" du patronat mondial
: pas d'action climatique sans les entreprises privées
LE 17/11/2016 ,Hier à
la COP22, 43 organisations patronales dont la CGEM, le Medef, l'Utica, l'US
Chamber of commerce ou la Confindustria ont signé la "Déclaration de
Marrakech" dans laquelle elles demandent que les entreprises soient
directement associées à la mise en œuvre des engagements environnementaux
nationaux, en dépit des craintes exprimées à Bonn sur le risque de conflit
d’intérêt.
Déclaration de
Marrakech du patronat mondial : pas d'action climatique sans les entreprises
privées Business Summit le 16 novembre à la COP22 © Karim Tibari
"Les entreprises
sont disposées à assister les gouvernements dans la mise en œuvre de leurs
Contributions Déterminées au niveau National (CDN) prévues dans l’Accord de
Paris", ont affirmé hier soir les 43 organisations patronales (voir la
liste ci-dessous) invitées par le Maroc à signer la Déclaration de Marrakech,
mercredi 16 novembre, lors du Hight Level Business Summit, en marge de la
COP22.
"Elles souhaitent, toutefois, être associées, de
manière effective, dans la conception puis la mise en œuvre des projets
d’atténuation et d’adaptation contenus dans ces CDNs. Une forte synergie entre
secteurs public et privé est indispensable pour mobiliser les financements
nécessaires à la concrétisation de ces projets. Cela requiert un processus de
consultation et d’échange d’informations entre le gouvernement et le secteur
privé afin de promouvoir une optique gagnant-gagnant", ont souligné les
patronats. "Une consultation devrait être lancée par le secteur public aux
niveaux national et international tout au long du cycle d'examen et de mise à
jour des CNDs", insistent-ils.
L’implication du
secteur privé va crescendo de COP en COP. Pour les entreprises, l’économie
verte offre autant d’opportunités d’affaires que de risques de voir leurs
business actuels limités et contraints par de nouvelles normes et législations.
"Lors de la
première COP, il n’y avait que les négociateurs gouvernementaux tous seuls,
puis progressivement sont apparus les ‘Sides Events’ ces évènements parallèles
menées par la société civile. On a commencé par y coller le monde associatif,
les collectivités territoriales, c’était plus facile, puis les
entreprises", se souvient Brice Lalonde, écologiste, ancien ministre
français de l’Environnement et Conseiller spécial des Nations Unies pour le
développement.
A Bonn, lors de la
conférence climat préparatoire à la COP22, certains se sont alarmés de ce
changement et craint le lobbying des grandes entreprises. "Ils ont dit : ‘
non, on ne veut pas du privé, à cause des conflits d’intérêts", mais qui
fait la R&D, ce sont les entreprises privées !", lance Saïd Mouline,
responsable du pôle partenariat public/privé au sein du Comité de pilotage
marocain de la COP22 et président de la nouvelle Agence marocaine de
l’efficacité énergétique (ex-ADEREE).
"Depuis quelques
années, il est admis que 90% des solutions vont venir des acteurs non étatiques
et le centre de gravité de la COP a progressivement glissé vers les Side
Events. Il y a même tant d’initiatives lancées par le privé que l’on a du mal à
s’y retrouver. Il faudrait pouvoir en faire le suivi pour faire le bilan de
cette COP", a-t-il recommandé.
Retrouver le texte
complet ci dessous.
Liste des patronats mondiaux signataires de la
déclaration de Marrakech
Voir,article-document
"Le Maroc vise 20% d'efficacité énergétique d'ici à
2030", selon Saïd Mouline
Patron de l'Aderee,
l'agence chargée de la maîtrise de l'énergie au Maroc, Saïd Mouline est un des
membres du comité de pilotage de la COP22. Trois semaines avant l'évènement,
cet ingénieur de Grenoble INP qui est aussi Monsieur Energie, Climat et
Economie verte à la CGEM, le patronat marocain a répondu aux questions de
L'Usine Nouvelle sur l'évènement de Marrakech et surtout au delà, les attentes
et les transformations qu'il va susciter notamment au Maroc et en Afrique. Il
fait le point sur son agence qui change de nom pour devenir, l' AMEE ou Agence
marocaine de l’efficacité énergique.
Le Maroc vise 20%
d'efficacité énergétique d'ici à 2030, selon Saïd Mouline Saïd Mouline,
directeur de l'Aderee. © cop22
Comment abordez-vous
cette COP22 ?
Depuis ces derniers
jours et le franchissement des seuils de ratification, moi-même et toute
l’équipe de la COP22 nous sommes vraiment très heureux de la ratification.
Parvenir à celà en moins d’un an, c’est historique. Chacun s’est mobilisé, le
Maroc, nos partenaires africains, la France, la Chine, les États-Unis et
maintenant l’UE. Le Sud avait montré l’exemple. Il était impensable que le Nord
ne le fasse pas. À Marrakech, nous pourrons désormais lancer la mise en œuvre
de l’accord de Paris. C’est une nouvelle procédure et de nouveaux enjeux. A la
COP22 s’ajoute CMA1, la première Conférence des parties à l’Accord de Paris.
Quels sont les sujets
prioritaires pour vous ?
L’aspect financement
et les 100 milliards de dollars par an en vue après 2020 sont très importants.
Mais le Maroc pousse pour un " fast start" immédiat surtout pour
financer l’adaptation.
Justement en matière
d’adaptation, quels sont les enjeux ?
Multiples ! Citons la
gestion de l’eau, la reforestation, la sécurité alimentaire… sur tout cela les
décideurs doivent accélérer. Il y a en fait beaucoup d’argent pour les énergies
renouvelables mais peu pour l’adaptation. J’espère que cela va évoluer.
Il faut donner des
moyens notamment pour la thématique de "renforcement des capacités",
de la gouvernance et des institutions. Cela peut paraître abstrait mais c’est
essentiel. Le fort développement des énergies renouvelables au Maroc n’a pu avoir
lieu que parce qu’il y avait un outil institutionnel pour cela, à savoir
l’agence MASEN [Moroccan agency for sustainable energy]. On doit imaginer par
exemple sur chaque continent des centres de formation régionaux pour créer un
réseau mondial sur les énergies renouvelables, la sobriété énergétique, la
formation, etc
Retrouver le texte
complet ci dessous.
"Comment le Maroc va développer 12GW en
renouvelables d'ici à 2030", selon Mustapha Bakkoury, président de Masen
L'agence publique
Masen pilote officiellement depuis fin septembre l'ensemble des projets
renouvelables au Maroc. Alors que le nouveau cadre institutionnel se mettait en
place, L'Usine Nouvelle a rencontré à Casablanca Mustapha Bakkoury, son
président. Celui qui est aussi président de la région Casablanca-Settat fait le
point sur les énormes projets à venir de Masen et ses relations avec l'Office
public de l'électricité ONEE ou les industriels marocains qui attendent des
retombées des projets alors que le pays veut porter d'environ un tiers à 52% la
capacité électrique en renouvelables.
Comment le Maroc va
développer 12GW en renouvelables d'ici à 2030, selon Mustapha Bakkoury,
président de Masen
L'Usine Nouvelle :
Quelle route prendre pour parvenir à l'objectif ambitieux de 52% de la capacité
électrique installée en 2030 ?
Mustapha Bakkoury :
L'objectif des 52% en 2030 est précédé par l'objectif de 42% à horizon 2020 qui
est toujours en cours. L'an dernier après analyse, nous avons été rassurés par
la faisabilité du premier objectif à 42%. Ce qui a conduit au second.
L'objectif de 52% a été construit par rapport à une logique d'ambition et de
chiffrage. Il fallait attester de potentiels de ressources solaires, éoliennes,
hydroélectriques et éventuellement d'autres.
Marrakech,Quel bilan
pour la COP22??
Les délégués de 196
parties achèvent leurs travaux vendredi 18 novembre à Marrakech après avoir
adopté « la proclamation de Marrakech ».
Un moment d’unité,
comme pour conjurer le sort après l’élection de Donald Trump à la
Maison-Blanche, qui menace les négociations internationales sur le climat.
Jeudi 17 novembre au soir, après plusieurs jours de tractations, les
représentants de 196 parties à la convention climat ont adopté en séance
plénière de la COP22, et sous les applaudissements, la « proclamation de
Marrakech »?: un moment politique fort, après deux semaines de négociations
techniques.
« Engagement
politique maximum »
La communauté
internationale a appelé à « l’engagement politique maximal » contre le
réchauffement climatique. « Nous appelons à accroître urgemment l’ambition et à
renforcer notre coopération pour combler le fossé » entre les émissions de gaz
à effet de serre actuelles et ce qu’il faudrait faire pour limiter la hausse de
la température moyenne sous les 2 degrés.
La « dynamique » en
faveur du combat contre le réchauffement, « est irréversible », ajoute le
texte?: « elle n’est pas alimentée seulement par les gouvernements, mais par la
science, les entreprises et les actions mondiales à tous les niveaux ». Le
texte appelle aussi à des financements accrus pour soutenir les mesures contre
le réchauffement.
Un calendrier serré
Cet appel a fait
figure de conclusion pour la COP22, dont les travaux s’achèvent officiellement
vendredi 18 novembre. Cette « COP de transition » s’est consacrée à la mise en
œuvre de l’accord de Paris sur le climat adopté en décembre. Les délégués ont
notamment décidé de se donner un calendrier serré pour définir les règles
d’application de l’accord. Tout doit être bouclé en 2018, soit en avance de
deux ans sur le calendrier prévu.
10 milliards promis
en 2015 lors de la COP21 pour les énergies renouvelables en Afrique
Parallèlement à la
négociation, États et partenaires ont annoncé des initiatives multiples dans le
domaine de la lutte contre le réchauffement climatique. Seize nouveaux pays ont
ainsi adhéré à l’alliance solaire internationale, lancée l’an dernier à Paris,
sous l’égide de l’Inde. De premiers projets pour l’installation de pompes
solaires dans l’agriculture devraient être mis en œuvre en 2017.
réf.la-croix, le
18/11/2016 ,article-complet
À lire aussi : La
COP22 veut sauver l’accord de Paris
Changement climatique, les combats des peuples indigènes
Des glaces de
l’Alaska aux plages tropicales, plusieurs populations indigènes sont
confrontées directement aux effets du changement climatique.
Les îles Carteret sont submergées par la
montée des eaux
Les premiers réfugiés
climatiques ont déjà dû être déplacés en Papouasie-Nouvelle-Guinnée. Les îles
Carteret, de minuscules bandes de terres qui formaient un atoll à l’est du pays
en plein océan Pacifique, sont en train d’être submergées. Avec une altitude
maximum d’à peine plus d’un mètre, l’atoll n’a pas résisté aux vagues de
l’océan. Le millier d’habitants de l’île, les Tuluun, ont commencé à être
rapatriés dans le nord de l’île proche de Bougainville.
Dans une tentative
pour sauver leur habitat, les îliens ont replanté des palmiers et des
palétuviers. Mais les tempêtes tropicales ont balayé la végétation et érodé les
maigres bancs de sable, que la mer recouvre petit à petit. Outre la hausse du
niveau de l’eau, un second phénomène pourrait aggraver la situation?:
l’effondrement progressif des îles, qui s’enfoncent.
suite-réf.la-croix,
le 18/11/2016 ,article-complet
Marrakech
.L’agriculture, grande oubliée de la COP22
le Sahara s’est
avancé de 140 kilomètres depuis 1960, l’Afrique du Nord a perdu 650 000 km² de
terres productives. L’équivalent d’un territoire grand comme la France.
La conférence sur le
climat se termine ce vendredi 18 novembre à Marrakech. Le Maroc et de nombreux
pays d’Afrique du Nord déplorent l’absence d’actions internationales concernant
l’agriculture. Ce secteur, important économiquement pour la région, est
fortement soumis aux changements climatiques.
L’Oliveraie de
Marrakech est un symbole d’agriculture méditerranéenne. Mais à la COP22, trop
de discussions ont porté sur l’agriculture estiment les pays du Maghreb. ZOOM
L’Oliveraie de
Marrakech est un symbole d’agriculture méditerranéenne. Mais à la COP22, trop
de discussions ont porté sur l’agriculture estiment les pays du Maghreb. / Batsien
Borie
Une conférence
donnant la part belle à une agriculture en crise, tel était l’espoir suscité
par le discours du ministre marocain des affaires étrangères, Salaheddine
Mezouar, lors de la cérémonie d’ouverture de la COP22. Au dernier jour de la
conférence, le retour à la réalité diplomatique est sévère pour les producteurs
de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), soutenus par quelques
initiatives non coordonnées.
Contrôler la
désertification
Au cœur de Marrakech,
de part et d’autre de l’avenue Mohammed-VI, le promeneur peut observer
l’Oliveraie, une propriété royale où des centaines d’oliviers impeccablement
alignés dorent au soleil. C’est ici que l’agriculture méditerranéenne s’arrête
car, plus au sud, les oliviers n’étanchent plus leur soif, meurent et
permettent au désert de s’approcher un peu plus chaque année. Là où le Sahara
s’est avancé de 140 kilomètres depuis 1960, l’Afrique du Nord a perdu 650 000
km² de terres productives. L’équivalent d’un territoire grand comme la France.
« Nous devons
absolument contrôler la désertification, conserver nos ressources naturelles et
mettre en place des modes d’agriculture durables. La région MENA est à la
traîne », confie Rachid Mrabet dans les couloirs de la COP22. Selon les études
menées par ce chercheur à l’Institut national marocain de la recherche
agronomique, 50 % de la nourriture au Moyen-Orient et en Afrique du Nord est
importée, alors que 60 % des revenus y sont tirés de l’agriculture.
D’où la nécessité de
réformer les manières de cultiver et d’investir pour garantir, du Maroc à
l’Irak, la sécurité alimentaire en zone rurale. Une mission que supervise Mike
Rosegrant à l’Institut international de recherche pour les politiques
alimentaires : « Trente-trois millions de personnes souffrent de la faim dans
la région. Ce chiffre pourrait être divisé par deux. Il suffirait que chacun
des vingt pays concernés accorde cent millions de dollars à la recherche et
développement, à la construction de nouvelles infrastructures et à une
meilleure gestion de l’eau et les sols. Toutes les technologies sont déjà
disponibles?! », s’étonne-t-il.
suite-réf.la-croix,
le 18/11/2016 ,article-complet
À la COP22, l’agriculture africaine face au changement
climatique
À la COP22, une
trentaine de pays du continent africain sont unis pour mettre au cœur des
négociations la question de l’adaptation de leur agriculture au changement
climatique.
Un an après l’accord
de Paris, les délégués africains arriveront-ils à faire de la COP22, qui se
tient à Marrakech depuis le 7 novembre, la « COP de l’action » et à placer le
continent au centre des négociations?? « L’Afrique et son agriculture ont été jusqu’ici
les grands oubliés des conférences climatiques. Nous voulons faire valoir que
ce secteur peut devenir prospère et durable si la communauté internationale
tient ses engagements », souligne Aziz Akhannouch, ministre de l’agriculture et
de la pêche du Maroc.
Une ambition portée
par l’initiative « AAA », pour « Adaptation de l’agriculture africaine », qui
sera officiellement présentée mercredi à la COP22 lors d’une conférence de haut
niveau. Le projet, lancé par le Maroc en avril, réunit une trentaine d’États
africains bien décidés à présenter un front uni pour mieux défendre leurs
intérêts.
Il part d’un constat
inquiétant, que résume Seyni Nafo, président du groupe des négociateurs de
l’Afrique?: « Alors qu’il n’est responsable que de 4 % des émissions mondiales
de gaz à effet de serre, le continent est la grande victime du réchauffement
planétaire. Six des dix pays les plus affectés sont africains et l’on estime
que les deux tiers des terres arables seront perdues d’ici à 2025, quand bien
même la hausse des températures resterait limitée à 2 °C », précise-t-il.
L’urgence d’une
transformation radicale
Or, l’agriculture
reste un secteur clé de l’économie africaine. Il concentre entre 25 et 35 % des
emplois directs selon les pays, génère 70 % des revenus et représente un quart
du PIB total. Autant dire que la réduction annoncée des surfaces cultivables,
couplée à la diminution prévisible des rendements, prépare une catastrophe pour
le continent, alors que sa population doit doubler d’ici à 2050 pour atteindre
deux milliards d’habitants.
D’où l’urgence d’une
transformation radicale des pratiques agricoles pour les adapter aux
bouleversements à venir et relever le double défi d’assurer la sécurité
alimentaire du continent tout en limitant l’impact sur l’environnement. Lors
d’un colloque réuni en juillet à Skhirat, au Maroc, une soixantaine d’experts
internationaux se sont penchés sur la question. En est sorti un livre blanc qui
liste un ensemble de solutions techniques et de bonnes pratiques en matière de
gestion des sols, de maîtrise de l’eau et de prévention des risques
climatiques.
–––
Fin2016,Deux rapports alarmistes
L’année 2016 pourrait
battre un nouveau record de chaleur, avec une température planétaire moyenne
supérieure de 1,2 °C à ce qu’elle était à l’ère préindustrielle, a annoncé
hier l’Organisation
météorologique mondiale. Dans de nombreuses régions arctiques
et subarctiques, la
température a même dépassé la normale d’au moins 3 °C.
L’institution, qui
publiera la version finale de son rapport au début de 2017, note également que
la concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère atteint des niveaux
sans précédent.
Un rapport de la
Banque mondiale, également publié , précise que les catastrophes naturelles
font basculer chaque année 26 millions de personnes dans la pauvreté et
génèrent des pertes de 484 milliards d’euros par an en dégâts matériels et
impacts sur le bien-être des populations. L’institution plaide pour l’adoption
rapide de politiques publiques efficaces pour limiter ces risques.
info-plus:le Sahara
s’est avancé de 140 kilomètres depuis 1960, l’Afrique du Nord a perdu 650 000
km² de terres productives. L’équivalent d’un territoire grand comme la France.
LUTTE CONTRE LA
DÉSERTIFICATION-2016 :
BIENTÔT UN BUREAU
AFRIQUE AU MAROC
La secrétaire
exécutive de la Convention des Nations-Unies de lutte contre la désertification
(UNCCD) a annoncé l’ouverture prochaine d’une coordination région Afrique de
lutte contre la désertification qui sera basée au Maroc. «Le Bureau Afrique
devrait être opérationnel dès le premier trimestre 2017», ont indiqué la
secrétaire exécutive, Monique Barbut et le commissaire de la COP22, Abdeladim
Lhafi, au cours d’une conférence de presse.
réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article
COP22, l’impact des catastrophes
naturelles sous-estimé
Un rapport de la
Banque mondiale, publié lundi 14 novembre, montre que l’impact des catastrophes
naturelles est sous-estimé, notamment sur les plus vulnérables.
En pleine COP22, elle
plaide pour l’adoption rapide de politiques publiques efficaces pour limiter
ces risques.
« Les chocs
climatiques extrêmes risquent d’effacer toutes les avancées obtenues contre la
pauvreté depuis des décennies ». Le constat, alarmant, est posé par Jim Yong
Kim, le président de la Banque mondiale, à l’heure de la publication, lundi 14
novembre, d’un rapport détaillé sur les conséquences des catastrophes
naturelles dans le monde.
En pleine Conférence
climat à Marrakech, l’objectif est double?: puisqu’il s’agit de la « COP de
l’action », la Banque mondiale propose des outils de gestion des risques
efficaces, afin d’aider les États à faire face. Surtout, l’organisation
rappelle que la « résilience » – autrement dit la capacité des populations à se
relever d’un choc climatique – est aussi un enjeu majeur de l’Accord de Paris.
Que dit précisément
le rapport?? Deux chiffres sont saisissants?: d’après les calculs de la Banque
mondiale, les catastrophes naturelles font basculer chaque année 26 millions de
personnes dans la pauvreté. Les coûts économiques – que le rapport n’appréhende
pas en termes de dommages matériels mais de « perte de consommation » –
atteignent 520 milliards de dollars par an. « Les tempêtes, les inondations et
les sécheresses ont des conséquences humaines et économiques terribles, qui
touchent souvent de manière disproportionnée les plus pauvres », résume ainsi
Jim Yong Kim.
Des coûts largement
sous-estimés
Pour bien comprendre
l’approche de la Banque mondiale, qui considère que les coûts économiques sont
aujourd’hui sous-estimés de 60 %, il faut changer d’angle d’analyse. « Plutôt
que de regarder les pertes en biens et production, le rapport analyse comment
les catastrophes naturelles affectent la consommation et le bien-être ». Il
prend en compte la vulnérabilité des personnes et le fait que les pauvres ont
beaucoup plus de difficulté à se relever d’une inondation ou d’une sécheresse
que les populations plus riches.
NEWS.
Le réchauffement a renforcé la fréquence des évènements
météorologiques extrêmes
Le réchauffement a en
particulier entraîné la multiplication des sécheresses et des vagues de
chaleurs ces dernières années, selon l'OMM.
Selon les
climatologues, les phénomènes extrêmes seront plus nombreux à mesure que le
réchauffement sera plus marqué
Le réchauffement a
renforcé la fréquence d'événements extrêmes, en particulier les sécheresses et
les vagues de chaleur, affirme l'Organisation météorologique mondiale (OMM)
dans un rapport.
"Le changement
climatique provoqué par les activités humaines a favorisé de nombreux
événements météorologiques extrêmes enregistrés entre 2011 et 2015. La
probabilité d'avoir des températures extrêmes a été multipliée par dix et même
plus"
Lien entre
réchauffement et événements extrêmes
Records saisonniers
et annuels de températures aux Etats-Unis en 2012 et en Australie en 2013, étés
chauds en Asie de l'Est et en Europe de l'Ouest en 2013, vagues de chaleur au
printemps et en automne 2014 en Australie, record annuel de chaleur en Europe
en 2014, vague de chaleur en Argentine en décembre 2013 : autant d'événements
favorisés par le réchauffement, explique l'OMM.
S'il est impossible
d'attribuer un événement particulier au seul changement climatique, les travaux
des climatologues démontrent que les phénomènes extrêmes seront plus nombreux à
mesure que le réchauffement sera plus marqué.
L'OMM indique que les
années 2011-2015 ont été la période de cinq ans la plus chaude pour tous les
continents, sauf l'Afrique (2e période la plus chaude) : la température moyenne
a été 0,57°C au dessus de la moyenne de 1961-1990.
réf.SudOuest,article,
MONDE.
Le réchauffement climatique perturbe déjà tous les aspects de
la vie sur Terre
Une nouvelle étude
alerte sur l'apparition de changements d'une telle ampleur que tous les aspects
de la vie sur Terre vont se trouver profondément transformés
Quasiment tous les
aspects de la vie sur la planète, des gènes aux écosystèmes dans leur totalité,
sont affectés par le réchauffement du climat, faisant craindre des conséquences
néfastes pour les populations humaines, conclut une étude publiée dans la revue
Science jeudi.
Selon ces chercheurs,
plus de 80% des processus écologiques qui sont essentiels pour la santé des
écosystèmes marins, d'eau douce et terrestres, montrent des signes de stress et
d'altération en réponse au changement climatique.
Ils citent par
exemple un impact sur la diversité génétique ou les migrations saisonnières des
oiseaux.
"L'ampleur des
perturbations déjà provoquées sur la nature par le réchauffement est tout
simplement époustouflante", juge le directeur de l'Union internationale
pour la conservation de la nature (IUCN), Inger Andersen.
Il cite des
conséquences comme un accroissement des espèces nuisibles, une explosion des
maladies infectieuses, une diminution de la productivité des pêcherie et une
réduction des rendements agricoles.
Le réchauffement a
ainsi provoqué des changements d'une telle ampleur que de nombreux écosystèmes
deviennent méconnaissables, pointent les auteurs.
suite:
réf.SudOuest,article1,
INFO-PLUS:COP22: Le Maroc et l'Allemagne lancent un partenariat
OP 22 : une
plateforme collaborative pour accélérer les plans d'aide a l'Afrique...
Actu-Environnement.com-16
nov. 2016
Un nouveau
partenariat, co-présidé par le Maroc et l'Allemagne, a été lancé le 15 novembre
à la conférence climatique de Marrakech (COP ...
Source
locale-Telquel.ma-16 nov. 2016
La COP22 réclame un
engagement maximal
Les quelque 200 pays
réunis à la COP22 ont réaffirmé leur
engagement en faveur de l'accord de Paris pour combattre le ...
La communauté
internationale a adopté une "proclamation" à la veille de la clôture
de la COP 22 à Marrakech.
La communauté
internationale a appelé à "l'engagement politique maximal" contre le
réchauffement, dans une "proclamation de Marrakech" adoptée à la
veille de la clôture d'une 22e conférence climat de l'ONU marquée par
l'élection à la Maison Blanche du "climatosceptique" Donald Trump.
"Nous, chefs d'Etat, de gouvernement, et délégations réunis à Marrakech,
sur le sol africain (...) appelons à l'engagement politique maximal pour lutter
contre le changement climatique, priorité urgente", dit cette
"proclamation pour notre climat et notre développement durable".
"Nous appelons à
accroître urgemment l'ambition et à renforcer notre coopération pour combler le
fossé entre les trajectoires actuelles des émissions de gaz à effet de serre
(sources du réchauffement, ndlr) et la voie qu'il faut prendre pour respecter
les objectifs de température fixés par l'accord de Paris" fin 2015, ajoute
le texte. Les Etats "saluent l'accord de Paris, son entrée en vigueur
rapide" et "affirment (leur) adhésion à son application pleine et
entière".
Trouver des
financements. La "dynamique" en faveur du combat contre le
réchauffement, constaté encore toute cette année 2016, "est
irréversible", ajoute le texte: "elle n'est pas alimentée seulement
par les gouvernements, mais par la science, les entreprises et les actions
mondiales à tous les niveaux". "Notre rôle maintenant est de profiter
rapidement de cette dynamique", ajoutent les Etats.
ref,Europe1-click-article
France.Le Medef emmène 40 entreprises françaises à la COP22
Le Medef accompagne
une délégation d'une quarantaine d'entreprises françaises à la COP22 "
dont des startups et des TPE" , assure Pierre ...
L'Usine Nouvelle-article
Monde.
13 novembre 2016
Une marche pour "la justice climatique" à Marrakech
"C'est une
marche internationale pour tous les peuples qui souffrent du réchauffement
climatique et qui n'en sont pas responsables".
Plusieurs milliers de
personnes, membres d'associations marocaines et étrangères, ont défilé dimanche
à Marrakech pour réclamer plus de "justice climatique" aux Etats
réunis pour la conférence climat de l'ONU (COP22). "C'est une marche
internationale pour tous les peuples qui souffrent du réchauffement climatique
et qui n'en sont pas responsables", a déclaré à l'AFP Mohamed Leghtas de
la coalition marocaine pour la justice climatique, qui regroupe des
associations environnementales, de défense des droits de l'homme et des
syndicats.
"Le changement
climatique est une triple injustice: du Nord envers le Sud, des générations
actuelles envers les futures et d'une minorité qui s'enrichit avec les énergies
fossiles envers les pauvres qui paient les pots cassés", a poursuivi le
militant. Des Indiens du Pérou, des membres d'associations berbères, des
représentants d'associations africaines notamment avaient pris place en tête du
cortège qui a parcouru la ville. "1,5°C pour rester vivant",
indiquait une pancarte en référence à une hausse de la température mondiale qui
limiterait fortement les impacts du réchauffement, mais qui sera quasiment
impossible à respecter.
"Le climat ou la
mort, nous vaincrons", avait inscrit un autre manifestant sur une petite
banderole.
L'accord de Paris a
donné de l'espoir et maintenant il doit être ratifié
"Nous sommes ici
pour demander à être respectés et pour exiger du monde des réductions
d'émissions de gaz à effet de serre", responsables du réchauffement, a
déclaré à l'AFP Antolin Huascar, membre de la Confédération nationale agricole
du Pérou. Pour Marcellin Zoungrana, originaire du Burkina Faso résidant au
Maroc, "chacun doit apporter sa contribution pour limiter les dégâts sur
l'environnement".
"L'accord de
Paris a donné de l'espoir et maintenant il doit être ratifié par tous et
respecté", a confié le jeune Burkinabé. Khadija Riadi, une militante
marocaine des droits de l'Homme, a pris la parole à la fin de la manifestation.
"S'il n'y a pas de respect des droits de l'Homme, il n'y a pas de justice
climatique", a-t-elle affirmé à l'AFP. "Les peuples doivent lutter
pour leurs droits et ne pas compter sur les gouvernements qui sont sous la
pression des multinationales", a-t-elle ajouté.
Plus de 190 pays sont
réunis du 7 au 18 novembre à Marrakech pour discuter de la mise en oeuvre de
l'accord scellé l'an dernier à Paris et engageant l'ensemble de la communauté
internationale dans la lutte contre les dérèglements climatiques. Mardi, des
dizaines de chefs d'Etats africains, ainsi que le président français François
Hollande et le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon seront présents
à la COP22.
réf.JN.europe1,article,
INFO-PLUS:marrakech ,une marche pour le climat organisee pendant la
cop22
réf.JN.lemonde,article,
--
COP22: «Notre plus gros
problème, c'est l'expansion des oléoducs»
le chef Kevin Hart,
représentant des nations amérindiennes se plaint des oleoducs petroliers
Venu à la COP22 avec
la délégation du Canada, le chef Kevin Hart, représentant des nations
amérindiennes du Manitoba, redoute en ..
Le chef Kevin Hart
représente les 63 nations amérindiennes du Manitoba.
Une semaine après
l’élection de Donald Trump, les peuples autochtones d’Amérique du nord sont
préoccupés par les prises de position du prochain président américain sur les
questions environnementales. Venu à la COP22 avec la délégation du Canada, le
chef Kevin Hart, représentant des nations amérindiennes du Manitoba, redoute en
particulier les nouveaux projets d'oléoducs. Entretien.
Kevin, qui êtes-vous
et qui représentez-vous ici à la COP22 ?
Je m’appelle Kevin
Hart. Je suis le chef de la province du Manitoba à l’Assemblée des Premières
nations qui représente les 634 nations amérindiennes (notez que l’on dit
‘nation’ et non pas ‘tribu’ NDLR) du Canada.
Et qu’avez-vous pu
faire jusqu’à présent, ici à la COP22 ?
Nous avons travaillé
à la mise en œuvre d’une plateforme représentant les peuples autochtones dont
nous avions déjà parlé l’an dernier à Paris lors de la COP21. Le but c’est que
nous puissions être en mesure d’être une force de proposition car nous, les
peuples autochtones, nous avons appris à prendre soin de la planète depuis des
milliers d’années. Et nous nous rendons compte que l’on commence à se tourner
vers nous pour obtenir des conseils afin de préserver la planète. Pour nous, au
Canada, les questions environnementales sont devenues de plus en plus
controversées à cause de l’exploitation des ressources via l’extraction minière
et la construction de barrages par exemple.
Mais notre plus gros
problème à l’heure actuelle, c’est l’industrie du gaz et du pétrole avec
l’expansion des oléoducs. Comme vous le savez, nos voisins américains au sud de
la frontière, les Sioux de Standing Rock, sont en train de se battre pour
empêcher la construction d’un oléoduc. Au Canada, nous faisons face aux mêmes
problèmes avec le projet LNG (gaz naturel liquéfié) et l’oléoduc Keystone, tous
ces projets qu’ils sont en train de nous imposer dans nos régions et nos
communautés. C’est très inquiétant dans la mesure où le président élu Trump a
indiqué qu’il ferait reprendre l’extension de l’oléoduc Keystone qui avait été
rejetée par le gouvernement de Barack Obama.
Si vous regardez le
tracé de cet oléoduc, il vient directement dans ma province, le Manitoba, qui
est située en plein centre du Canada. Or, en vertu de la Déclaration des
Nations unies sur les droits des peuples autochtones et aussi du principe du
Consentement préalable, libre et éclairé, qui sont des textes
internationalement reconnus, nous sommes protégés par l’article 35 de la
Constitution du Canada qui oblige le gouvernement à nous consulter. Ce que je
constate non seulement en Amérique du Nord mais aussi dans le monde entier,
c’est qu’il y a une importante prise de conscience sur ces questions.
Comment aviez-vous
fait pour obliger le gouvernement Obama à renoncer à l’extension du projet
Keystone ?
Il y avait eu un gros
effort de lobbying émanant de différentes associations de défense de
l’environnement, pas seulement en Amérique du Nord mais aussi dans le monde
entier. L’accent avait été mis sur la protection de l’eau et du sol. Il suffit
de lire les journaux pour voir qu’un peu partout, chaque semaine, il y a des
pollutions pétrolières à cause de ruptures d’oléoducs, avec des effets
catastrophiques sur l’environnement.
réf.JN.rfi,suite,article,
EUROPE.COP22
: "Tous les pays européens ont voté l'accord
de Paris", déclare Ségolène Royal
Ségolène Royal est à
Marrakech au Maroc pour la COP22. Invitée du Grand Soir 3 ce mardi 15 novembre,
elle revient sur l'accord de Paris et le discours de Donald Trump à ce propos.
François Hollande a
émis un discours alors qu'il se trouve à Marrakech pour la COP22 et dans lequel
il a appelé les États-Unis à respecter "les engagements qui ont été
pris". Pour Ségolène Royal, la ministre de l'Environnement, il s'agit d'un
"avertissement et d'ailleurs, la communauté internationale a lancé ce même
avertissement". Elle ajoute : "il va falloir vraiment combattre pour
que les États-Unis, qui jouaient un rôle clé sous Barack Obama dans cet accord
de Paris, pour que la parole soit tenue".
"Des désastres
considérables"
La ministre de
l'Environnement explique qu'"en Afrique, il faut voir que le réchauffement
climatique produit des désastres considérables : désertifications,
déforestations, déplacements massifs de population...Quand on observe qu'en
2050, la population du continent africain va doubler (...) alors
qu'aujourd'hui, 700 millions d'habitants sont privés d'accès à l'électricité.
On voit les enjeux considérables qu'il y a pour leur donner le droit d'accéder
à l'énergie solaire". Et pour que chaque pays applique les accords de
Paris, soit 28 États, Ségolène Royal explique que "tous les pays européens
ont voté la ratification de cet accord, mais en effet cela reste un combat même
si la France a donné l'exemple".
réf.le
16/11/2016,JN.francetvinfo,suite,article,
Afrique-Nord.QUE PROMET LE MAROC À L’AFRIQUE ?
Unifier la voix de
l’Afrique et lui apporter de l'expertise. Telle est l’offre faite par le Maroc
au reste du continent, lors du premier Sommet africain de l’action.
Le Maroc prend
l’initiative continentale sur l’environnement. À Marrakech, le roi Mohammed VI
a mis en avant plusieurs points essentiels que les pays africains doivent
intégrer afin de réussir à faire face aux défis environnementaux. Tout d’abord,
le souverain a insisté dans son discours, sur la nécessité pour l’Afrique
d’unir sa voix et d’harmoniser sa stratégie sur plusieurs secteurs, notamment
ce qui concerne «l’éducation à l’environnement». Le chef de l’État promet que
«la présidence marocaine s’y emploiera durant son mandat». Sur le plan
continental, le royaume se dit déterminé à «renforcer sa contribution, à la
défense des intérêts vitaux du continent, aux côtés de ses pays frères et,
bientôt, au sein de l’Union africaine».
Durant son discours,
le roi a rappelé que l'Afrique compte déjà 10 millions de réfugiés climatiques.
À l’horizon 2020, près de 60 millions de personnes seront déplacées du fait de
la rareté de l’eau, si rien n’est entrepris dans ce domaine. Ainsi, le
souverain a listé 4 impératifs en face. Il s’agit d’abord de «déterminer les
mesures d'accès aux financements nécessaires, afin d’organiser les efforts
d’adaptation du continent». Ensuite, d’«identifier les mécanismes à mettre en
place visant à soutenir la mise en œuvre de programmes phares». Puis, de
«renforcer les capacités institutionnelles de notre continent» et enfin, de
«saisir les opportunités et étudier les implications qu’offre un développement
sobre en carbone, dans les domaines de l'énergie, de l'innovation
technologique, ou encore, des métiers verts».
Quant à l’action
directe du royaume en faveur des pays du continent qui le désirent, le roi
Mohammed VI annonce que «le Maroc met son savoir-faire à la disposition de ses
partenaires». Concernant les projets dédiés à l’Afrique, le royaume, a-t-il
souligné, contribue, aujourd’hui, à y inclure de nouveaux partenaires, publics
et privés, et à structurer les mécanismes de gouvernance. réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article,
Afrique-Nord.ACTION CLIMATIQUE, LES PATRONS MAGHRÉBINS S’ENGAGENT
Les présidents de
quatre organisations patronales, membres de l’Union maghrébine des employeurs
(UME) ont signé, hier (mercredi) au stand la CGEM, la convention maghrébine
pour l’action climatique dans le cadre de la COP22 et du plan d’action de
l’Initiative Maghrébine du Commerce et de l’Investissement (IMCI).
C’est hier (mercredi)
que les présidents de quatre organisations patronales, membres de l’Union
maghrébine des employeurs (UME) ont signé au stand la CGEM dans la zone verte,
la convention maghrébine pour l’action climatique dans le cadre de la COP22 et
du plan d’action de l’Initiative Maghrébine du Commerce et de l’Investissement
(IMCI). Lancée lors du 3ème Forum des Entrepreneurs maghrébins en 2014 à
Marrakech, l’Union Maghrébine des Employeurs (UME), actuellement présidée par
la CGEM, a conduit une série de rencontres maghrébines sur l’Énergie et le
Climat.
Afin de porter la
voix des entreprises maghrébines pour un développement sobre et durable, l’UME
s’est engagée dans un processus visant à fédérer le rôle des entreprises
maghrébines, dans le cadre de la mise en œuvre des Contributions Déterminées au
Niveau National (CDN), soumises lors de la COP21 à Paris. Le but étant
d’aboutir à un engagement des entreprises maghrébines aux efforts d’atténuation
et d’adaptation face aux défis du changement climatique, tout en mettant
l’accent sur les besoins en accompagnement, en renforcement de capacités, en
transfert de technologies et en financement. A cet égard, des tables rondes
nationales ont été organisées dans chaque pays du Maghreb, à l’exception de la
Libye, qui n’a pas soumis sa CDN à Paris, le 8 septembre 2016 à Nouakchott, le
20 septembre 2016 à Tunis, le 11 octobre 2016 à Alger et le 17 octobre 2016 à
Casablanca.
Ces tables rondes
consistaient à recueillir, dans un premier temps, les recommandations du
secteur privé du pays concerné, relatives au rôle des entreprises dans la mise
en œuvre de la CDN et du partenariat public – privé pour l’accès à la finance
climat. La seconde étape s’est caractérisée par la tenue d’une table ronde
régionale les 25 et 26 octobre 2016 à Bruxelles. Cette rencontre, qui a
regroupé l’ensemble des représentants des organisations patronales maghrébines
membres de l’UME et d’experts en énergie et en climat, a fait suite aux travaux
des tables rondes nationales. À l’issue de ces travaux, les membres du comité
de travail ont approuvé l’ensemble des résolutions ayant émanées desdites
tables rondes, qui ont été complétées par l’appui technique des experts et
consolidées autour de recommandations maghrébines conjointes pour l’Action
Climatique.
«Notre souhait est
que le pollueur soit le payeur»,ref,Faïçal Mekouar,Vice-président général de la
CGEM
réf.le
16/11/2016,JN.usinenouvelle,suite,article2,
autre,la derniere
ligne droite de la cop pour la cgem,article4
autre,les 6
engagements des banques marocaines,article5
autre,les 4
engagements de la cdg pour le climat,article6
COP22 : quand la Chine
donne une leçon d'histoire au climatosceptique Donald Trump
Le vice-ministre des
Affaires étrangères a tenu à rétablir la vérité sur le réchauffement climatique,
que le président-élu américain qualifie de "canular".
Donald Trump ne s'en
cache pas : il ne croit pas un mot au discours scientifique portant sur le
changement climatique. Comme il l'a affirmé sur Twitter en 2012, pour lui,
"le concept de réchauffement a été créé par et pour les Chinois afin de
rendre l'industrie américaine moins compétitive". Mercredi 16 novembre, la
Chine a donc tenu à donner une leçon d'histoire au prochain président
américain, à l'occasion de la COP22, la conférence climat qui se déroule à
Marrakech (Maroc).
Cité par le site
Bloomberg (en anglais), le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Liu
Zhenmin a ainsi rappelé que ce n'était autre que les prédécesseurs républicains
de Donald Trump qui avaient entamé les négociations pour le climat, dans les
années 1980.
Si vous regardez
l'histoire des négociations climatiques, et bien, cela a été initié (...) avec
le soutien des républicains sous l'administration les administrations Reagan et
Bush à la fin des années 1980.
Et ce, bien avant que
la Chine ne s'intéressent à ces négociations visant à enrayer la pollution. Le
site rappelle aussi que le secrétaire d'Etat de Ronald Reagan était "l'un
des républicains les plus éminents ayant exprimé ses inquiétudes à propos du
réchauffement climatique et la nécessité d'une action urgente".
La COP22 a été
marquée par l'élection de Donald Trump, beaucoup de négociateurs s'inquiétant
que le président américain revienne sur l'accord trouvé en 2015, comme il l'a
promis lors de sa campagne. Lors d'un entretien téléphonique avec Donald Trump,
lundi, le président chinois Xi Jinping a d'ailleurs insisté sur la nécessité
d'une coopération entre les deux plus gros émetteurs de CO2, a fait savoir son
ministre.
réf.le
17/11/2016,JN.francetvinfo,suite,article
MEDCOP CLIMAT, LA MÉDITERRANÉE PARLE D’UNE SEULE VOIX À
MARRAKECH
Le partage
d’expériences entre les territoires de la Méditerranée, l’accélération de la
mise en œuvre de projets concrets, la généralisation de certaines pratiques
déjà engagées, le renforcement des rôles des régions dans la lutte contre le
changement climatique et la mobilisation des financements sont autant
d’objectifs fixés par la MedCOP Climat à Marrakech. Point «chaud» du
dérèglement climatique, la Méditerranée fait entendre sa voix à Marrakech sur
la nécessité de mener des actions collectives pour faire face aux problèmes
climatiques communs. C’est dans ce cadre qu’agit la MedCOP Climat qui s’adresse
aux petites coalitions très opérationnelles en vue de concrétiser des projets
concrets à court terme et favoriser l’échange des expériences.
En tant que voix
climatique de la Méditerranée, la MedCOP Climat jette la lumière sur la spécificité
méditerranéenne et revendique la nécessité de considérer la Mare Nostrum comme
un ensemble aussi bien dans l’action que dans l’analyse. Chaque expérience
réussie d’un territoire ou d’une région donnée pourrait être intéressante à
dupliquer en vue de lutter contre les dérèglements climatiques qui
s’accélèrent. Les solutions existent, encore faut-il avoir les moyens pour les
mettre en œuvre. Le financement arrive en tête pour pouvoir concrétiser les
objectifs de développement durable en Méditerranée pour les acteurs aussi bien
non-étatiques qu’étatiques. Le plan d’action MedCOP Finance devra présenter un
tour d’horizon et des propositions d’actions communes. Il devra être présenté
en 2017, lors du prochain forum méditerranéen, avec «un exercice d’intelligence
collective qui devra faire émerger de nouvelles coalitions et de nouveaux
engagements pour soutenir tous les projets, y compris les plus petits».
La MedCOP Climat
relève l’impératif de promouvoir les capacités d’innovation des acteurs de la
société civile et les dynamiques entrepreneuriales. Il s’agit de créer un
espace d’initiatives pour une économie verte et une société décarbonisée. À
cela s’ajoute la nécessité de créer une banque verte de la jeunesse en vue de
soutenir les jeunes entrepreneurs. Pour y arriver, un travail de collaboration
devra être lancé entre les jeunes désireux de devenir entrepreneurs sociaux et
les grandes institutions financières : banques islamiques, fonds souverains,
banques européennes publiques et privées, banques arabes, fondations
européennes, réseaux d’investisseurs, associations des jeunes… La
concrétisation des objectifs fixés passe aussi par la promotion des compétences
vertes en développant des actions éducatives et mettant en place des mesures
supplémentaires de renforcement des capacités. Les actions doivent aussi
toucher les mobilités humaines, la justice climatique et la solidarité.
Certes, la mobilité
humaine est un droit. Mais si rien n’est fait, la migration à cause des
problèmes climatiques pourrait être difficile à résoudre pour les États.
Malheureusement, la question de la migration climatique a été tardivement prise
en compte dans les négociations sur le climat. Aussi l’accélération de la
cadence s’impose-t-elle pour mettre en œuvre les solutions idoines. Les enjeux
à relever par la Méditerranée sont de taille. En tant que pays méditerranéen,
le Maroc a un grand rôle à jouer pour mettre en œuvre les solutions climatiques
sur le plan territorial.
Quel regard
portez-vous sur les contributions nationales des pays de la Méditerranée?
La présentation par
les pays de la Méditerranée des contributions nationales constitue une
véritable rupture avec le passé. Auparavant, on considérait que la
responsabilité incombait uniquement aux pays du Nord. Les pays de la
Méditerranée ont présenté de très bonnes contributions nationales notamment le
Maroc qui était extrêmement pédagogique..
réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article1,
Usa.KERRY À MARRAKECH POUR RASSURER APRÈS LES DÉCLARATIONS
DE TRUMP
John Kerry est arrivé
à Marrakech avec pour mission de rassurer les représentants des quelque 200
pays participant à la COP22 inquiets de la promesse faite par Donald Trump à
ses électeurs de sortir les États-Unis de l'accord sur la lutte contre les
changements climatiques.
Le secrétaire d'État
américain a prévu de s'exprimer aujourd’hui mercredi devant l'assemblée
plénière des délégués afin de rappeler la nature et les raisons du «profond
engagement» des Américain dans la réduction des émissions de gaz à effet de
serre.
«Je ne peux pas
parler pour la prochaine administration, a-t-il reconnu mardi, mais je sais que
le peuple américain soutient cela d'une manière très large».
Pour le président
élu, le réchauffement climatique est un canular qui justifie un retrait de
l'Accord de Paris conclu lors de la COP21 en décembre 2015.
Donald Trump estime
que le contribuable américain n'a pas à financer les programmes internationaux
de réduction des émissions de CO2 et est favorable à la relance de
l'exploitation charbonnière dans la «Rust belt» (la ceinture de rouille),
région touchée par la désindustrialisation.
S'il met en oeuvre
ses promesses, le futur président américain hypothéquera l'héritage de son
prédécesseur Barack Obama dont l'engagement en faveur du climat a été une des
priorités politiques sur le plan intérieur et dans les relations
internationales.
Une source au sein de
l'équipe Trump a indiqué cette semaine que ce dernier cherchait un moyen rapide
de contourner les engagements pris par son pays dans le cadre de l'Accord de
Paris.
réf.le
16/11/2016,JN.leseco,suite,article
Monde.forets-incendies
LANCEMENT DE L’INITIATIVE MONDIALE POUR LA PROTECTION DES
TOURBIÈRES
Pour la seule année
2015, les incendies qui ont ravagé les tourbières indonésiennes ont causé
100.000 morts et coûté 16,1 milliards de dollars du fait de de la conversion
rapide des forêts en plantations d'huile de palme.
Une nouvelle
initiative mondiale a été lancée aujourd'hui, à Marrakech, lors de la COP22. Il
s’agit de la protection des zones de tourbières. Comme la plupart des zones
humides, les tourbières brûlées dans plusieurs pays sont responsables d’environ
5% des émissions anthropiques alors que les stocks de carbone de tourbe
contiennent l'équivalent d'au moins 60% de l'ensemble du carbone atmosphérique.
Pour la seule année
2015, les qui ont ravagé les tourbières
indonésiennes ont causé 100.000 morts et coûté 16,1 milliards de dollars du
fait de de la conversion rapide des forêts en plantations d'huile de palme.
C’est pourquoi l'Initiative mondiale pour les tourbières, dirigée par le
programme des Nations Unies pour l'environnement avec le soutien de plus d'une
douzaine de partenaires, mobilisera les gouvernements, les organisations
internationales et les universités pour la protection de ces zones humides, qui
contiennent près de 100 fois plus de carbone que les forêts tropicales. Les
membres fondateurs de l'Initiative mondiale pour les tourbières sont les
gouvernements d'Indonésie, du Pérou, de la République du Congo en plus de l'ONU
Environnement, la FAO, la Convention de Ramsar sur les zones humides, l’Agence
spatiale européenne et bien d’autres.
réf.le
17/11/2016,JN.leseco,suite,article
MONDE.
L’ORGANISATION MONDIALE DE L’ÉCONOMIE VERTE LANCÉE À
MARRAKECH
Créée lors du 3e
Sommet mondial de l’économie verte tenu à Dubaï, en octobre dernier,
l’Organisation mondiale de l’économie verte (WGEO) a été lancée officiellement,
à Marrakech, mardi 15 novembre, en marge de la COP22. Les Émirats Arabes Unis
sont le premier pays à avoir rejoint la WGEO.
À l’initiative de
Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, président des Émirats Arabes Unis, la WGEO
a vu le jour officiellement lors de la COP22 à Marrakech, en présence notamment
de Helen Clark, administratrice du Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD).
À l’occasion de ce
lancement, Saeed Mohammed Al Tayer, président du Conseil de la WGEO et
vice-président du Conseil suprême de l’Énergie de Dubaï, a déclaré que «cette
organisation aidera à adopter des mesures pour réduire le réchauffement
climatique, à créer de nouvelles solutions dans le domaine des énergies
durables, de l’eau et d’autres défis environnementaux». La WGEO a en effet pour
objectif de «renforcer la coopération internationale dans les domaines de
l’innovation, de la technologie et de la finance».
Dubaï, zone de
libre-échange verte
La WGEO aura son
siège à Dubaï. La ville a ainsi établi une stratégie dédiée à l’énergie verte à
l’horizon 2050. Elle est dotée d’un budget de 13 milliards de dollars et
prévoit que 75% de la production totale d’énergie de la ville sera d’origine
verte d’ici à 2050.
Pour sa part, Thani
Bin Ahmed Al Zeyoudi, ministre du Changement climatique et de l’environnement
des Émirats Arabes Unis a annoncé que son pays est le premier pays membre de
l’Organisation mondiale de l’économie verte.
La WGEO bénéficiera
de l’appui technique du PNUD et des services consultatifs des pays arabes. Son lancement a été fait en présence
notamment des représentants des institutions de l’ONU, des secteurs publics et
privés, des institutions financières, des ONG et des organisations de la
société civile.
réf.le
17/11/2017,JN.leseco,suite,article
MONDE.
FRANÇOIS HOLLANDE APPELLE TRUMP À NE PAS SAPER L’ACCORD
DE PARIS
«Les États-Unis,
première puissance économique du monde, deuxième émetteur de gaz à effet de
serre, doivent respecter les engagements qui ont été pris». C’est la phrase qui
a fait mouche dans le discours du président François Hollande à l’occasion de
l’ouverture officielle des travaux de la COP22.
Tout en rappelant au
nouveau président des États-Unis, Donald Trump, les engagements pris par son
prédécesseur, Barack Obama, qui avait ratifié l'Accord de Paris, en 2015,
François Hollande a précisé qu’il ne s’agit pas simplement de «leur devoir»
mais «c'est leur intérêt, celui de la population américaine», des «entreprises
américaines qui ont investi dans la transition écologique».
Le président français
a montré un signe de détente en déclarant que «la France mènera avec Donald
Trump un dialogue dans le respect et l'exigence». Cependant, il a ajouté sur un
ton ferme «l'Accord de Paris sur le réchauffement climatique est irréversible
en droit et en fait».
Pour rappel, Donald
Trump, qui avait qualifié le réchauffement climatique de «canular» lors de sa
campagne électorale, avait déclaré vouloir revenir sur l’Accord de Paris et
supprimer tous les financements américains des programmes des Nations Unies sur
le réchauffement climatique.
réf.le
15/11/2017,JN.leseco,suite,article1
réf.le
17/11/2017,JN.europe1,suite,article2
MONDE.
BAN KI-MOON APPELLE À L’ÉLIMINATION DES SUBVENTIONS AUX
ÉNERGIES FOSSILES
Le secrétaire général
de l'ONU, Ban Ki-moon a appelé mardi à Marrakech les États à éliminer les
subventions aux énergies fossiles, énergies à l'origine d'une grande partie du
réchauffement climatique.
Ban Ki-moon a assuré
lors de son intervention devant les délégations réunies à la 22e Conférence
climat de l’ONU (COP22) que l’élimination des subventions aux énergies fossiles
(charbon, pétrole, gaz) va accélérer la transition vers les énergies propres.
Le responsable de
l'ONU a «appelé tous les pays à renforcer leur ambition en matière de réduction
de gaz à effet de serre» et le secteur privé à «faire plus». Dans ce cadre, il
est à souligner que les subventions accordées chaque année aux énergies
fossiles (allègements fiscaux, soutiens à l'activité pétrolière, etc.), ont
dépassé 500 milliards de dollars en 2010, selon l'OCDE et l'Agence
internationale de l'énergie (AIE).
«Nous n'avons pas le
droit de jouer avec le sort des générations futures ou mettre en péril la
survie des autres espèces qui partagent notre planète», a martelé Ban ki-moon,
en ouverture de la réunion des chefs d'État à Marrakech.
réf.le
15/11/2017,JN.leseco,suite,article1
ACTU DES USINES
MAROC
Maroc,Casablanca : à l'heure de la
COP22, la gestion des déchets dans tous ses états
Gestion des déchets
au Maroc (4/5) : pas de solution pour les déchets dangereux
Les filières de
valorisation des déchets industriels ne sont guère plus développées que celles
dédiées aux déchets ménagers. Deux filières seulement existent pour recycler
les déchets dangereux.
"Nous voulons
créer une véritable industrie du recyclage plastique au Maroc", selon
Monsif Charai de la Fédération marocaine de plasturgie
Gestion des déchets
industriels au Maroc : les entreprises de la zone de Sidi Bernoussi misent sur
le volontariat
"Avec 340 000
tonnes par an de déchets dangereux, nous avons la capacité de tout valoriser à
l’exception de seulement 40 000 tonnes", a affirmé, lundi 10 octobre 2016,
à Shkirat, lors du Sommet international pour la valorisation des déchets et le
climat, Hakima El Haite, encore pour quelques temps ministre déléguée à l’Environnement.
Le Maroc produit
annuellement près de 1,6 millions de tonnes de déchets industriels par an, mais
seuls 21,25% d'entre-eux sont considérés comme dangereux.
Au ministère délégué
à l’Environnement, les filières de recyclage des PCB et des batteries au plomb
ont été mises en place ; celle des huiles usagées et lubrifiants attend son
écotaxe. La filière des déchets électroniques est encore en cours d’étude.
Dans les faits,
"nous devrions traiter ces 300 000 tonnes de déchets dangereux, mais cela
ne fonctionne pas car personne ne verbalise les entreprises qui se débarrassent
de leurs déchets dans les décharges publiques avec les déchets ménagers",
rappelle Mohamed Chaïbi, président de la Coalition pour la Valorisation des
Déchets (COVAD).
Dama Driss ,Master en technologies
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